Nous étions donc entrés dans une partie de la cité marécageuse, voyant notre équipée un humain faible et malade à souhait, le pauvre homme dépeçait un rat, surement pour sa journée... L'odeur qui nous prenait aux narines, la vision des taudis boueux construits de planches et de clous rouillés. Nous passions devant quatre ivrognes avachis au sol qui marinaient dans leur jus, un chat bouffé par des rats... Et autres atrocités.Alors qu'un homme aux cheveux gras et à l’haleine fétide postillonnait ses compliments forts mal placés sur la silhouette d'une femme de la rue, je m'adressais alors à mon groupe en dévisageant le paysage, glorieux déchet de la civilisation humaine.
"-Une question les mes amis... quelqu'un sait il l'apparence de notre homme ? Ça serait peut être utile..."
C'est alors que cette homme dont je parlais juste avant, me hurla ceci:
"- Madamuarhg kooff raah, joli décolleté koff, permettez que je vous soulage de vos vêtements mwahahar."
La seconde d'après, l'homme gisait, mort saignant comme un goret... Je lui avais arraché la carotide à la main. Ses compagnons fuyait alors, dans une sorte de peur furieuse. J'avais été assez rapide à assassiner l'homme pour que le groupe ne change pas son rythme de déplacement, je rejoignais le groupe sans un mot, sans un changement d'attitude, sans une allusion, sans un bruit. L'homme finissait de se vider de son sang, et nous nous enfoncions plus alors dans l'endroit sale et malfamé.